• GADSISARS SAGAR

    Le Lac Sacré de Jaisalmer !

    JAISALMER

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    L'IMMENSE FORT DE JAISALMER

    Posé sur une colline sablonneuse, avec l'humidité de la ville close, le fort s’effondre doucement (on voit les parties humides qui sape les remparts du fort)

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    LE PALAIS DU MAHARAJA

    Nous n'avons visité que les extérieurs, il n'y aurait plus d'ameublement ou alors des pièces interdites.

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    LES CENOTAPHES

    Ce sont des tombeaux sans corps, et pour cause, les morts sont toujours incinérés comme vous pouvez le voir

    (sauf chez les musulmans)

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  •          C'est est une petite ville du district de Bikaner (voir carte) dans le Rajasthan , en Inde , pas loin de la frontière pakistanaise et à environ 30 km de Bikaner .

             Deshnoke est célèbre pour son temple de Karni Mata , vieux de 600 ans, où les rats locaux sont sacrés en raison de la légende locale. La déesse Karni Mata est vénérée depuis très longtemps par la famille royale ainsi que par le grand public de Bikaner et d'autres régions du Rajasthan.  

             Ce temple est dédié à Karni Mata, "Mère des Miracles" en hindi, une femme sainte (mystique) d'une branche de l'hindouisme qui aurait vécu 151 ans, aux 14e, 15e et 16e siècles. La plupart des temples et des hommages faits en son honneur le furent de son vivant, tellement sa sagesse et son jugement étaient respectés. Cette dernière demanda au dieu des morts de ressusciter le fils d'un de ses "écrivains".

             Ce dieu lui permit de réincarner sous forme de rats, non seulement l'âme de cet homme, mais celles de tous les autres poètes, écrivains et conteurs, puis, celles de sa propre descendance ! Alors, les milliers de rats du temple de Karni Mata de Deshnok seraient donc les plus fervents fidèles de cette femme, qui serait elle-même l'incarnation de la déesse Durga.

    DESHNOKE

    DESHNOKE 

    Nous sommes arrivé au temple lors d'un cérémonial de mariage, très chic ma foi, ils m'ont autorisé à faire la photo.

     

    DESHNOKE

    DESHNOKE

    Dans le Karni Mata il y aurait des milliers de rats, plutôt sales et mal coiffés. Là j'ai refusé de rentrer pieds nus (à cause de mon diabète) dans le temple et j'ai eu droit à des sur-chaussettes.

     

    DESHNOKE 

    Pas farouches et plutôt photogéniques !......Non ?

     

    DESHNOKE

       Il y a des visiteurs qui on vu des enfants boire du lait à pleine bouche avec les rats !............Oups !..........Ils doivent avoir de supers anticorps !

     

    Nota : Toutes les curiosités dont les touristes sont friands, ne représentent pas la majorité des mœurs indiennes,  il y a aussi des curiosités "cracras" en France !


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  • C'est quoi un RAJ ?

    C'était un État princier dirigé par un monarque local dans une relation de vassalité avec la couronne britannique après la colonisation. Les États princiers étaient ainsi soumis à un contrôle indirect des Britanniques, qui étaient représentés auprès de chacun d'eux par un résident, à la différence des provinces soumises à une colonisation directe. 

    Au moment de l'indépendance en 1947, il y avait officiellement 565 États princiers mais environ 200 d'entre eux disposaient d'un territoire de moins de 10 km2 et une majorité n'avaient qu'un pouvoir symbolique, l'administration et la collecte des impôts ayant été confiées au contrôle du vice-roi des Indes. Seuls 21 États disposaient de réels gouvernements, dont quatre importants : Hyderabad, Mysore, Baroda et Jammu-et-Cachemire.

    À l'indépendance de l'Inde et du Pakistan, la majorité des États rejoignent l'une ou l'autre des nouvelles nations dans un processus pacifique, à l'exception du Jammu-et-Cachemire et d'Hyderabad.

     

    Que veut dire MAHA ? 

    Les dirigeants hindous portaient généralement le titre de Raja ou ses variantes Rana, Rao, Rawat ou Rawal. Le préfixe Maha (grand) était rajouté pour les monarques plus prestigieux : Maharaja, Maharana, Maharao etc. Certains monarques avaient des titres particuliers comme Thakur sahib, Sar desai, Raja inamdar ou Saranjamdar. Certains États comme Travancore et Cochin ont connu des femmes régnantes sous le titre de Maharani, mais ce dernier était généralement porté par des sœurs, épouses ou veuves de Maharaja qui pouvaient parfois être régentes

     

    Voila, maintenant vous savez de qui vous parlez ! 

    Nous avons visité cinq états princier, Bikaner (Maharaja), Jaisalmer (Maharaja), Jodhpur (Maharaja), Udaipur (Maharana) et Jaipur (Maharaja) 

    Le Taj Mahal est le mausolée de marbre blanc construit par l'empereur moghol musulman Shâh Jahân en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam, aussi connue sous le nom de Mumtaz Mahal, en persan « la lumière du palais ».

    Et bien sûr quelques curiosités du Rajasthan !

    LE PAYS DES MAHARAJAS

    Après Delhi, sur ADORABILE il y a Shekhawati, après vous n'aurez qu'à suivre la carte !


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  • DEMAIN MATIN DE BONNE HEURE, JEREPARS EN VENDEE !

    Je vous retrouve vers le 27 ou 28 Avril pour continuer mon REPORTAGE !


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  • L'INDOUISME

    Ne riez pas, c'est un concentré assez objectif de la philosophie hindouiste et çà permet de comprendre la vie en INDE. J'ai découvert des traditions (obligations) que je trouve "moderne" pour cette philosophie vieille de 3 400 ans, et nous aurions beaucoup à apprendre de cette vie dite archaïque, nous qui avons perdu tout réalisme ! N'hésitez pas à critiquer ou à dire : " Je ne savais pas ! "

     

             L’hindouisme est la plus complexe des religions. En fait, il s’agit plus d’une famille de religions que d’une religion. Mais il y a quand même des points communs entre elles et c’est ce dont nous allons parler.

    L’origine de l’hindouisme

             On n’en sait pas grand chose. Les premiers écrits datent de 1400 avant Jésus-Christ. Il semble qu’il n’y ait pas une personne en particulier qui soit à l’origine de cette famille de religion(s).

    Les croyances

             Dans l’hindouisme, on croit au Brahman qui est, pour ainsi dire, un « principe divin » en 3 : Brahma le Créateur, Vishnu le Protecteur et Shiva le Destructeur.....Brahman est en quelque sorte la réalité suprême. Mais associées à lui, il y a des milliers de petites divinités qui sont elles aussi reconnues. Ce qui est particulier dans la notion de dieu de l’hindouisme, c’est que le Brahman est plus un concept philosophique qu’un principe actif. On médite dessus mais on ne l’adore pas. Le Brahman, c’est le grand tout dans lequel chacun finit par se fondre.

             Il n’existe pas d’être « Dieu », en tant que personne ou volonté, mais le principe divin vit et se meut en tout. L’univers est divin. le Brahman se trouve dans un sourire, dans une fourmi, dans un ruisseau. Tout est une partie de lui. Vu que Brahman est quelque chose d’impersonnel, on ne peut pas le connaître, ni être en relation avec lui.

             Dans la conception hindouiste, on pense qu’il y a plein de façons différentes de voir ne serait-ce qu’un simple objet. Aucune de ces façons de voir ne nous permettra de connaître la pleine réalité et chacune des perspectives est pleinement valide. Et ça nous amène à quelque chose qui est fondamental dans l’hindouisme : c’est le concept de Maya.  Pour l’expliquer, prenons l’exemple d’un rêve : « Un rêve est réel dans le sens où nous l’avons fait, mais il n’est pas réel dans le sens où il ne décrit pas forcément une réalité qui existe ». De même pour l’hindou, le monde est Maya. Ce monde apparaît tel qu’on le voit mais on n’a aucun droit de dire que ça correspond à une réalité.

             L’hindouisme fonctionne avec un système de Castes : On pense que Brahma (le dieu créateur) a créé Manu, le premier homme. De la tête de Manu sont venus les Brahmins (les meilleurs et les plus saints), des mains de Manu sont venus les Kshatriyas (ceux qui sont au gouvernement et à l’armée), de la cuisse sont venus les Vaisyas (ce sont les artisans). Les Sudras, eux, viennent des pieds de Manu (ce sont ceux qui servent les autres, ils sont exclus d’une grande partie de la vie religieuse). Et puis il y a ceux qui sont hors caste, les parias (qui sont des réprouvés, exclus de la vie sociale et religieuse les intouchables quoi !). Les Brahmins, eux, sont honorés de tous.

             Ce système de castes est très ancré dans les mentalités et il maintient des inégalités très grandes entre les gens. Il prend appui sur une autre notion fondamentale de l’hindouisme qui est La loi du Karma.

             Pour la comprendre, il faut savoir que dans l’hindouisme, on pense que l’homme passe par une série d’existences, c’est la croyance en la réincarnation (le passage d’une vie à l’autre est appelé transmigration). La loi du Karma veut que l’existence présente d’un homme soit conditionnée par ses vies antérieures. Quand on agit de façon droite, on avance, on évolue vers la libération du cycle des naissances et des morts successives. On se réincarne dans un état supérieur – par exemple si on était dans la caste des Kshatriyas, on devient Brahmin ou même on peut devenir un dieu. Par contre, si l’on agit mal, on se réincarne dans quelque chose d’inférieur, homme ou animal, et l’on s’éloigne de la libération du cycle des vies successives.

             On comprend aisément pourquoi la loi du Karma entretient le système de castes et les inégalités. En effet, si un homme est dans une condition misérable, c’est qu’il n’a pas été bon dans ses vies antérieures et il paye les conséquences de ses fautes dans la vie présente, à la limite, l’aider c’est lui faire du tort, c’est l’empêcher d’expier sa faute et lui enlever la possibilité d’un meilleur Karma dans une vie ultérieure. Pour l’hindou, la pensée de la réincarnation est une terreur. Son but est d’accomplir assez de bons karmas pour sortir de ce cycle et atteindre le Moksha, l’extinction ultime (encore appelé aussi Mukti).

             Mais comment accomplir de bons karmas pour enfin être libéré ? Et bien ça passe par 3 choses :

    – Le travail rituel : Ce sont des cérémonies religieuses et rites ainsi que des actes vertueux propres à chaque caste.

    – La deuxième chose est la connaissance et de quelle connaissance s’agit-il ? :  Il s’agit de savoir que l’homme n’est pas une entité séparée et réelle, qu’il n’a pas de valeur propre mais qu’il fait partie du Brahman, du grand tout. Acquérir cette connaissance passe par la pratique du yoga (qui est une discipline permettant à l’individu de contrôler son corps et ses émotions – ça comprend la chasteté, la pureté des pensées, une discipline corporelle et une alimentation modérée, discipline de la respiration, de l’esprit, méditation et enfin contemplation). Dans le Yoga, la méditation permet l’extinction de la conscience du moi et alors le divin peut s’introduire dans le moi débarrassé des sens.

    – La troisième chose est la dévotion : C’est l’amour et l’obéissance à une divinité particulière de son choix

             Nous avons dit que le but de l’hindou, c’est de sortir du cycle des vies successives. Lorsqu’il échappe enfin à la chaîne des réincarnations, il atteint ce qu’on appelle le Moksha. C’est le stade final où l’individu se fond avec l’univers en n’ayant plus d’existence propre. Il entre dans le moi cosmique, il rejoint le Brahman.

    Les textes sacrés de l’hindouisme

             Ils ont été écrits sur une période de 2 000 ans (1 400 av.J.C. à 500 ap. J.C.).

             Les plus anciens textes ont été transmis d’abord oralement, ce sont les Védas, ce qui signifie « connaissance » ou « sagesse ». Chacun des textes composant les Védas est lui-même formé de 3 parties : Les Mantras qui sont des hymnes de louange aux dieux, Les Brahmanas qui sont des guides de pratiques rituelles, les Upanishads qui enseignent les vérités religieuses et la doctrine.

             Le livre le plus sacré des Hindous est la Bhagavad Gita. Ce livre est un dialogue entre Krishna – 8ème Avatar (réincarnation) de Vishnu, et le guerrier Arjuna ; le guerrier demande à Krishna comment il peut tuer des gens de sa famille.

             Comme autres livres, on trouve Ramayana, Mahabharta, Puranas…etc  

    Avec l'Aimable concourt de : " atoi2voir "

     


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