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TOBA or not TOBA ?
Le TOBA, le plus puissant Super-Volcan du Quaternaire, un monstre qui entra en éruption il y a 74.000 ans, environ.
Le lac de Caldera fait 100 km x 35 km (1130km²) et l'île centrale est deux fois plus grande que l'île d'Oléron (630km²)
Schéma de comparaison des volumes de matériaux éjectés par les volcans les plus connus historiquement et pré-historiquement
L'IMMENSE CATACLYSME DU TOBA, IL Y 74 000 ANS, AURAIT-ELLE RÉELLEMENT, PRESQUE, ANÉANTIE L' HUMANITE ?
Vous n'êtes pas obligé de lire tout çà, sauf si vous êtes polémiqueur :
Les connaissances sur l'histoire humaine préhistorique, quoique largement théoriques, sont basées sur des données archéologiques et sur certaines réalités génétiques. Au cours des trois derniers millions d'années, après que la branche humaine et la branche des grands singes eurent divergé d'un même ancêtre commun, la lignée humaine a produit une variété d'espèces. Selon la théorie de la catastrophe de Toba, une gigantesque éruption volcanique a modifié le cours de l'évolution humaine par la disparition des différentes espèces d'hominidés qui existaient alors, ne laissant subsister qu'une population résiduelle de quelques milliers d'individus en Afrique orientale.
Il y a environ 75 000 ans, le volcan où se trouve actuellement la caldeira du lac Toba dans l'île de Sumatra, entra en éruption avec une force trois mille fois supérieure à celle de l'éruption du mont Saint-Helens aux États-Unis en 1980. Selon le professeur Ambrose, cela entraîna une chute de la moyenne des températures d'environ 3 à 3,5 °C sur plusieurs années. Une chute globale de 3 à 3,5 °C peut conduire à une baisse de plus de 15 °C dans les régions tempérées. Ce changement brutal de l'environnement serait à l'origine de ce qui a été appelé un « goulet d'étranglement » (bottleneck) de population chez les hominidés.
Des preuves géologiques constituées par la structure unique des cendres volcaniques datées d'il y a 75 000 ans, les preuves glaciologiques (forte concentration de sulfures dans les glaces également datées à 75 000 ans) et les preuves issues de l'analyse des dépôts d'animaux marins datant de la même période, ainsi que des modélisations, accréditent la plausibilité de la théorie de la catastrophe de Toba. Des éléments génétiques comme l'étude des mitochondries suggèrent que tous les humains vivant aujourd'hui, en dépit de leur apparente variété, descendent d'un petit groupe de quelques dizaines de milliers d'individus vivant en Afrique orientale. En utilisant les taux moyens de mutation génétique, certains généticiens ont estimé que ce petit groupe vivait à une période contemporaine de la catastrophe de Toba.
Selon cette théorie, les humains, après Toba, auraient à nouveau rayonné lorsque le climat et d'autres facteurs redevinrent favorables. Partant de l'Afrique, ils migrèrent vers l'Indochine et l'Australie et, plus tard, vers le Croissant fertile et le Moyen-Orient. Les routes migratoires créèrent des foyers de peuplement de l'homme moderne en Ouzbékistan, Afghanistan et Inde. Les divergences de couleur de peau apparurent, dues à des niveaux variés de mélanine adaptés aux variations locales de l'intensité des rayons UV. L'Europe s'est ensuite peuplée par des flux migratoires venus d'Asie centrale à la fin du dernier âge glaciaire au fur et à mesure que les conditions climatiques devenaient plus clémentes.
À l'appui de la théorie d'une « génération de Toba » et d'une origine commune relativement récente, on notera l'unité culturelle humaine que l'on observe au travers de l'analyse des langues, des cosmogonies humaines et de ses mythes fondateurs. Toutes les langues auraient une origine commune, ce que tend à confirmer l'étude des mythes humains, où l'on retrouve des thèmes analogues, des archétypes fondant les structures morales des cultures.
À l'encontre de cette théorie, de récentes découvertes archéologiques dans le sud de l'Inde à Jwalapuram, semblent montrer que l'activité humaine n'a pas été si perturbée pendant cette période. Cinq cents outils de pierre montrant une continuité des techniques traditionnelles y ont été découverts, ce qui tendrait à démontrer qu'il n'y a pas eu d'extinction impurtante e généralisée. Les récentes analyses paléo-climatiques menées dans les sédiments du lac Malawi infirment aussi l'idée d'une catastrophe climatique durable affectant l'Afrique orientale.
Cependant la polémique est très loin d'être tranchée, notamment à cause de difficultés à dater précisément la catastrophe et les restes fossiles ou d'outils découverts, même si l'étude des pollens montre bien un changement de la flore, synonyme de changement climatique et/ou d'occupation humaine.
Bon, pour moi, ce serais plutôt les deux à la fois, mais la population mondiale a certainement fortement baissée de 80 à 90% ! Mais ce n'est QUE mon avis !
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Commentaires
J' ai cru comprendre que notre terre avait été frappée par une météorite, et a subi des glaciations qui ont supprimé la presque totalité de la flore et faune d' alors !
La théorie de l' évolution, montre que les cataclysmes ont affecté les gros animaux, et ce sont les plus petits qui auraient survécu, et donné l' essor qu'on connait !
à l'échelle du temps de l' univers, il suffit de quelques rescapés peut être vivant dans des grottes pour repeupler peu à peu la terre.
Le volcan Toba me parait monstrueux, et sa caldéra importante !
Va savoir ce qu'il pourrait cracher s' il se réveillait !
Passe une bonne soirée Remy
Amitié
Oui mais tu es sur le Jurassique à -65 M d'année ! Il est vrai que les petits mammifères (et quelques sauriens) ont bien repeuplé la TERRE !
Mais pour cet épisode, beaucoup plus récent, moi je compte sur le principe du refroidissement des points chauds et donc des éruptions beaucoup plus modestes !.....Mais même modeste, çà serait quand même beaucoup plus que le Mont St Helens !...............Disons un Santorin !.......................Salut Mon Ami PIERRE !